WDP : Histoire
Page 1 sur 1
WDP : Histoire
Un conflit éternel
Durant des siècles, deux superpuissances se sont fait face.
La première, Décrenia, était un pays insulaire au régime technocratique compensant sa petite taille par sa grande avance technologique sur son ennemie de toujours, Astrad.
Cette dernière était un pays s'étendant sur un continent entier doté d'un régime démocratique populaire.
Seule une petite mer comprenant un grand archipel séparait ces deux forces. C'est d'ailleurs principalement sur ces îles riches en minerai et matériaux fossiles qu'eurent lieu les batailles les opposant.
Une guerre sanglante ...
De nombreuses guerres eurent lieu au cours des années entre ces deux nations. La plus effroyable fut la dernière, il y a 20 ans de cela. Elle fit des centaines de milliers de morts. Elle s'arrêta brutalement. Officiellement, en Astrad, la guerre avait été gagnée.
Mais il semblerait que Décrenia ait décidé du jour au lendemain d'arrêter le conflit, comme si la guerre n'était qu'un grand laboratoire pour leurs expériences...
Les rares technologies décreniennes retrouvées sur le champ de bataille disparurent étrangement quelques jours après la fin du conflit. En fait, de cette étrange guerre qui n'avait duré que quelques mois ne subsistait que quelque cratères ça et là. Les soldats qui avaient affronté l'armée décrenienne et qui avaient survécu ont du jurer de ne jamais révéler ce qu'ils avaient vu et furent constamment surveillés par des agents du gouvernement astradien au nom de la sûreté nationale.
Enfin une ère de paix ?
Il y a 6 mois, les alarmes ont sonné dans toutes les villes astradiennes. Une nouvelle guerre se profilait. Alors que les immenses usines astradiennes se mettaient tout juste à tourner à plein régime, la guerre fut officiellement terminée. Des camions de ravitaillement allèrent au front un jour et un mois plus tard, des convois classés secret défense firent le chemin en sens inverse.
Toutefois, malgré une courte mobilisation, la conscription restât obligatoire.
Le début de la fin ?
Vous êtes un citoyen astradien. Le conflit astrado-décrenien vous semble très lointain et vous vous demandez parfois si le gouvernement n'abuse pas de cet argument pour vous rationner en vivres et carburant.
Toujours est-il qu'au fond, vous vivez une vie relativement paisible. Certains d'entre vous ont connu la dernière guerre ou du moins ont lu dans les journaux ce que la presse officielle voulait bien raconter.
En d'autres termes, vous pensez être à l'abris de tout dans votre ville tranquille, loin du front et de la guerre.
Bah oui, la guerre n'arrive-t-elle pas qu'aux autres ?
C'est par une tiède fin d'après-midi de l'été astradien que retentit les alarmes. Vous pensez tout d'abord qu'il s'agit d'un entraînement de confinement ou d'une sirène fêtant la victoire. Mais celle-ci dure étrangement longtemps, et il semble il y avoir beaucoup d'activité dehors.
De plus, des bruits de vitre cassées et des coups de sifflet retentissent.
Vous vous précipitez dans la rue, la voix des haut-parleurs officiels vous ordonnent de vous rendre dans les abris de confinement souterrains.
L'écrasante masse de gens serrés contre vous. La chaleur étouffante. Vous vous rendez compte que l'air que vous respirez est celui qu’expirent les gens autour de vous. La lumière rouge du plafond est désagréable. L'atmosphère est insupportable. L'attente est interminable.
Soudain, des coups de feu éclatent. Tout s'accélère. La foule, effrayée, se précipite, hurlante, vers la sortie.
Vous entendez des cris derrière vous. En vous retournant, vous voyez à quelques mètres de vous quelqu'un dévorer son malheureux voisin.
Le sang gicle jusqu'à votre visage.
Affolé, vous courez. La foule piétine ceux qui ont la malchance de tomber.
Lorsqu'enfin, vous sortez de l'abris, les derniers rayons orangés de lumière du soleil couchant à l'horizon face à vous vous aveuglent.
Les gens courent en tout sens.
Des coups de feu retentissent.
Une demi-douzaine de personnes gisent par terre, inanimées, mutilées par de terribles morsures.
Des gens au regard vitreux se déplacent lentement vers les fuyards et se mettent à mordre ceux qui n'ont pas la chance de leur échapper ou qui tombent par terre.
A quelques mètres de vous se tient un policier. Il gueule dans son transmetteur :
"Ne répliquer qu'en cas d'attaque ?! C'est de la folie ! On se fait dévorer ... par nos propres citoyens ! C'est une vraie boucherie ici ! Et merde !"
Un citoyen s'approche de lui, les bras tendus, grognant et titubant, la bouche pleine de sang.
Des coups de feu.
Vous détournez le regard.
D'autres gens, médusés comme vous, se tiennent près de vous.
Vous vous mettez à courir ensemble.
Une étrange aventure commence ...
Durant des siècles, deux superpuissances se sont fait face.
La première, Décrenia, était un pays insulaire au régime technocratique compensant sa petite taille par sa grande avance technologique sur son ennemie de toujours, Astrad.
Cette dernière était un pays s'étendant sur un continent entier doté d'un régime démocratique populaire.
Seule une petite mer comprenant un grand archipel séparait ces deux forces. C'est d'ailleurs principalement sur ces îles riches en minerai et matériaux fossiles qu'eurent lieu les batailles les opposant.
Une guerre sanglante ...
De nombreuses guerres eurent lieu au cours des années entre ces deux nations. La plus effroyable fut la dernière, il y a 20 ans de cela. Elle fit des centaines de milliers de morts. Elle s'arrêta brutalement. Officiellement, en Astrad, la guerre avait été gagnée.
Mais il semblerait que Décrenia ait décidé du jour au lendemain d'arrêter le conflit, comme si la guerre n'était qu'un grand laboratoire pour leurs expériences...
Les rares technologies décreniennes retrouvées sur le champ de bataille disparurent étrangement quelques jours après la fin du conflit. En fait, de cette étrange guerre qui n'avait duré que quelques mois ne subsistait que quelque cratères ça et là. Les soldats qui avaient affronté l'armée décrenienne et qui avaient survécu ont du jurer de ne jamais révéler ce qu'ils avaient vu et furent constamment surveillés par des agents du gouvernement astradien au nom de la sûreté nationale.
Enfin une ère de paix ?
Il y a 6 mois, les alarmes ont sonné dans toutes les villes astradiennes. Une nouvelle guerre se profilait. Alors que les immenses usines astradiennes se mettaient tout juste à tourner à plein régime, la guerre fut officiellement terminée. Des camions de ravitaillement allèrent au front un jour et un mois plus tard, des convois classés secret défense firent le chemin en sens inverse.
Toutefois, malgré une courte mobilisation, la conscription restât obligatoire.
Le début de la fin ?
Vous êtes un citoyen astradien. Le conflit astrado-décrenien vous semble très lointain et vous vous demandez parfois si le gouvernement n'abuse pas de cet argument pour vous rationner en vivres et carburant.
Toujours est-il qu'au fond, vous vivez une vie relativement paisible. Certains d'entre vous ont connu la dernière guerre ou du moins ont lu dans les journaux ce que la presse officielle voulait bien raconter.
En d'autres termes, vous pensez être à l'abris de tout dans votre ville tranquille, loin du front et de la guerre.
Bah oui, la guerre n'arrive-t-elle pas qu'aux autres ?
C'est par une tiède fin d'après-midi de l'été astradien que retentit les alarmes. Vous pensez tout d'abord qu'il s'agit d'un entraînement de confinement ou d'une sirène fêtant la victoire. Mais celle-ci dure étrangement longtemps, et il semble il y avoir beaucoup d'activité dehors.
De plus, des bruits de vitre cassées et des coups de sifflet retentissent.
Vous vous précipitez dans la rue, la voix des haut-parleurs officiels vous ordonnent de vous rendre dans les abris de confinement souterrains.
L'écrasante masse de gens serrés contre vous. La chaleur étouffante. Vous vous rendez compte que l'air que vous respirez est celui qu’expirent les gens autour de vous. La lumière rouge du plafond est désagréable. L'atmosphère est insupportable. L'attente est interminable.
Soudain, des coups de feu éclatent. Tout s'accélère. La foule, effrayée, se précipite, hurlante, vers la sortie.
Vous entendez des cris derrière vous. En vous retournant, vous voyez à quelques mètres de vous quelqu'un dévorer son malheureux voisin.
Le sang gicle jusqu'à votre visage.
Affolé, vous courez. La foule piétine ceux qui ont la malchance de tomber.
Lorsqu'enfin, vous sortez de l'abris, les derniers rayons orangés de lumière du soleil couchant à l'horizon face à vous vous aveuglent.
Les gens courent en tout sens.
Des coups de feu retentissent.
Une demi-douzaine de personnes gisent par terre, inanimées, mutilées par de terribles morsures.
Des gens au regard vitreux se déplacent lentement vers les fuyards et se mettent à mordre ceux qui n'ont pas la chance de leur échapper ou qui tombent par terre.
A quelques mètres de vous se tient un policier. Il gueule dans son transmetteur :
"Ne répliquer qu'en cas d'attaque ?! C'est de la folie ! On se fait dévorer ... par nos propres citoyens ! C'est une vraie boucherie ici ! Et merde !"
Un citoyen s'approche de lui, les bras tendus, grognant et titubant, la bouche pleine de sang.
Des coups de feu.
Vous détournez le regard.
D'autres gens, médusés comme vous, se tiennent près de vous.
Vous vous mettez à courir ensemble.
Une étrange aventure commence ...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|